Histoire
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| DM | Ada Lovelace | |
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Thomas CUINET Louise DORISON Mélanie DOUGLAS Sarah COUVRAND Charlotte DE CRESPIN DE BILLY L2 SVT Groupe A2 Ada Lovelace De nos jours, la technologie est omniprésente. Elle se décline sous différentes formes que ce soit avec votre télévision, votre téléphone mobile voire l'ordinateur portable sur lequel vous consultez ces écrits. Il est relativement facile, grâce à une simple pression de nos doigts, d'avoir accès en seulement quelques secondes à un grand nombre d'informations dans le monde entier. Tel est le pouvoir de la communication quasi immédiate avec cet ensemble de réseaux mondiaux interconnectés plus couramment appelé Internet. Vous l'avez sans doute déjà remarqué: en appréciant et en visionnant un certain type de vidéos ou photos de manière quotidienne, votre appareil informatique est capable de vous proposer davantage de contenu en relation avec ce même type de vidéos. Ce phénomène appelé abusivement l'algorithme (il y en a en réalité plusieurs), rythme désormais notre quotidien en se basant sur notre mode de vie. Mais comment sommes-nous arrivés à cet automatisme ? A partir de quand les algorithmes sont-ils parvenus à se mélanger avec le domaine informatique ? Et surtout, qui sont les personnes qui ont contribué à cette évolution ? Afin de répondre à toutes ces questions et aux nombreuses autres qui nous traversent l'esprit, il faut remonter quelques siècles en arrière, là où une femme a joué un rôle déterminant pour toute l'histoire de l'informatique. Augusta Ada Byron est née en Angleterre, à Londres le 10 décembre 1815, de l'union de Lord Byron, un poète débauché et ruiné et de Anna Isabella Milbanke surnommée Annabella ainsi que "la princesse des parallélogrammes" par son mari car elle appréciait les mathématiques. (1)(7)(8) Lorsque Ada a un an, ses parents se séparent à cause de l'addiction de son père à l'opium et de ses comportements violents. La relation mère-fille entre Ada et sa mère est compliquée même si cette dernière tente d'être une "bonne mère" pour sa fille en étant présente pour elle. Elle utilise la "pédagogie noire" sur Ada qui se différencie de la maltraitance par ses intentions qui ne sont pas mauvaises. Elle permet à Ada d'acquérir de nombreux savoirs intellectuels comme le français, la géographie, la musique, les mathématiques,... Ada aime étudier. Lorsqu'elle atteint l'âge de huit ans, son père meurt. L'année de ses 12 ans, elle rédige un traité dédié aux ailes des animaux. (2) A 16 ans, elle rencontre Mary Somerville (astronome du XIXème siècle) qui lui permet de progresser en mathématiques. Ada a alors l'idée de développer une "science poétique". (2)(7)(8) Ensuite, elle acquiert en 3 ans assez de connaissances en mathématiques pour apprécier le travail de Charles Babbage qui construit un calculateur automatique ou calculateur mécanique: la machine analytique* utilisant des cartes rigides perforées. (7)(2)(8) (*) La machine analytique Les cartes perforés** servent de supports et contiennent l'information qui sera lue par la machine puis exécutera l'action correspondante. (10)(11)
Il dit d'elle: "Cette enchanteresse des nombres a jeté son sort magique autour de la plus abstraite des sciences et l'a saisie avec une force que peu d'intellects masculins -dans notre pays au moins- auraient pu exercer". (2) Pendant 20 ans, ensemble ils améliorent la "machine analytique" qui est l'ancêtre des ordinateurs d'aujourd'hui, 100 ans avant leur apparition. Pour financer leurs recherches, Ada commence les jeux d'argent qui, malheureusement, lui feront plus perdre que gagner de l'argent. (7) A 27 ans, elle traduit le mémoire de Federico Luigi (politique, mathématicien) de l'anglais au français qui portait sur la machine analytique de Charles Babbage et y a également ajouté ses observations. (2)(8) Elle a réalisé le "mode d'emploi" de la machine en expliquant comment la configurer pour qu'elle réalise les calculs demandés. Ada, dotée d'une grande imagination, propose de manier des symboles à la place de chiffres initialement utilisés ce qui est révolutionnaire pour l'époque. Le mémoire a alors triplé de taille puisqu'elle rédige 7 notes de A à G. C'est ainsi qu'elle mettra au monde la fameuse "note G" qui se révélera être le 1er programme informatique créé. (7) Cette note G est le premier algorithme destiné à la machine analytique, il permet de calculer les nombres de Bernoulli et est composé de la première boucle conditionnelle (répétitions d'instructions à réaliser pour avoir le résultat attendu). (9)(10) En 1835, elle avait épousé le comte King et était alors devenue la comtesse de Lovelace. Ensemble, ils ont eu trois enfants. Au cours de sa vie, Ada Lovelace souffrira de nombreux problèmes de santé mais n'arrêtera pas les mathématiques pour autant. (1)(3)(7) En 1852, à l'âge de 36 ans, elle meurt d'un cancer de l'utérus dans sa ville natale. (7)(2) Sa place et un aperçu de la place des autres femmes dans la science Sa non-reconnaissance ou reconnaissance tardive (posthume) Il est relativement difficile de reconnaître, même jusqu'à aujourd'hui, que les femmes importantes des siècles passés auraient été partiellement effacées de l'histoire et cela de manière volontaire. En effet, il aurait été inconcevable avant que la gente féminine, plus précisément la gente féminine dans la science, puisse évoluer dans ce domaine. C'est ainsi que même après sa mort à un jeune âge, Ada Lovelace fut peu reconnue dans le monde au détriment de ses travaux importants qui ont eu un impact fort sur le monde numérique. (15) Il faudra attendre la fin du XXème siècle pour avoir au sein du monde cette fois-ci cinématographique le premier film retraçant son histoire qui lui est dédié, "Conceiving Ada". (12) En 1979, un langage de programmation est nommé "ADA" en son hommage par le département de la défense américaine. (2)(8) La journée Ada Lovelace ou Ada Lovelace Day en anglais, est célébrée chaque deuxième mardi du mois d'octobre depuis 2009 grâce à la journaliste britannique Suw Charman-Anderson. Cette journée a pour but de montrer le rôle des femmes en sciences et plus précisément dans le domaine des sciences, techniques, ingénierie et mathématiques. Le but recherché est aussi de promouvoir des "modèles" afin de favoriser le nombre de femmes à poursuivre une carrière scientifique. (5)(6) De plus, c'est en 2019 qu'est publié un livre, Ada ou la beauté des nombres par Catherine Dufour. (1) L'invisibilité des femmes En plus de cette grande codeuse que fut Ada, les femmes ont longtemps été rendues invisibles ou effacées par la société. Au XIXème siècle, ces dernières ont peu accès aux sciences puisqu'elles sont exclues de cet enseignement pour la plupart. Pour pouvoir s'approcher de ces divers domaines, il est plus simple d'être proche d'un homme de science, d'en être la sœur, la femme ou la fille. (15) Prenons l'exemple de la chimiste allemande Clara Haber et de son mari Fritz, de la psychanalyste autrichienne Anna Freud (1895-1955) et de son père Sigmund Freud et de bien d'autres encore. Aujourd'hui, de plus en plus d'artistes essaient de remettre les femmes à l'honneur dans de nombreux domaines où elles ont été invisibilisées. Le but de ces actions est de redonner une visibilité et de montrer qu'elles ont fini par être oubliées par une majorité. La féministe Marion Séclin relate avec humour dans des podcasts et des vidéos "Les Scienceuses" (8) les histoires de grandes femmes qui ont réalisé des avancées extraordinaires comme Ada Lovelace. Dans d'autres univers, celui du dessin, Pénélope Bagieu fait de même dans sa bande dessinée "Les Culottées" .(13) Bocquet et Catel se seraient visiblement lancés dans l'idée de faire une bande dessinée par femmes remarquables à leurs yeux qui sont trop peu mises en avant. Parmi ces bandes dessinées, on peut citer "Olympe de Gouges" consacrée à Olympe de Gouges. (14) Conclusion Nous pouvons dire qu'Ada Lovelace est une des premières personnes à avoir initié la programmation, sans jamais le savoir. Elle a acquis de la reconnaissance malheureusement qu'après sa mort. Comment souvent, le rôle des femmes n'est pas mis en avant surtout à cette époque et encore moins dans le domaine de la science. Mais la première personne à avoir codé un algorithme sur une machine dans le monde est bien Ada. (2)(7) Ada Lovelace a donc eu un impact extrêmement important car ces travaux ont permis d'influencer d'autres acteurs majeurs sur le domaine du codage ce qui a des répercussions jusqu'à aujourd'hui. Nous pouvons ainsi citer le calculateur Alan Turing qui s'est inspiré des réalisations de cette grande femme avec sa machine datant de 1936. (16) Nous pouvons alors affirmer que sans les recherches et les exploits de cette femme de la science qu'est Ada Lovelace, le monde que nous connaissons tel quel aujourd'hui avec nos différentes technologies n'aurait pas été le même. Elle a permis d'aboutir à l'avancée de l'informatique qui est omniprésent au sein de notre vie quotidienne. Références
Les images Portrait Ada Lovelace : Auteur : Original watercolor portrait (Ada lovelace.jpg): Alfred Edward Chalon
licence: Creative Commons CC0 1.0 Universal Public Domain Dedication Lien : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ada_Lovelace_color.svg (l’image n’a pas été modifiée) Machine analytique : Auteur : Bruno Barral (ByB) Lien : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:AnalyticalMachine_Babbage_London.jpg licence: Creative Commons Attribution-Share Alike 2.5 Generic (l’image n’a pas été modifiée) Punched cards for programming the Analytical Engine, 1834-71 source : originally posted to Flickr as Punched cards for programming the Analytical Engine, 1834-71 auteur :Karoly Lorentey licence: Creative Commons Attribution 2.0 Générique lien: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:PunchedCardsAnalyticalEngine.jpg?uselang=fr (l’image n’a pas été modifiée) | ||
(**) Cartes pour la machine analytique | BL | Alan Turing | ||
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BLONDEAU Lucas BIDET Jules BOULAHROUF Elias KRAFT Charles CASSIN Mattys Alan Turing est un grand mathématicien qui a travaillé pour la liberté de tous durant la seconde guerre mondiale dont voici la biographie. Alan Turing est né en 1912 et mort en 1954. ENFANCE / ÉTUDES :
Sa vie débute normalement bien qu’il démontrera des signes de génie très tôt à son école notamment en faisant 90 km en vélo pour aller à l’école le jour de la rentrée de ses 13 ans. Il comprend les travaux d’Einstein et ses conséquences sur les théories en place dès ses 16 ans. En 1927 il se lie d’amitié (qu’il décrira plus tard comme son premier amour) avec Christopher Morcom passionné lui aussi de sciences, alors, lorsqu’il meurt en 1930 il décide d’incarner le destin scientifique que son ami aurait dû avoir. Il intègre ensuite le King’s college de l’université de Cambridge d’où il ressortira avec une bourse de thèse. Il a introduit le concept de programme et de programmation. Il continua ensuite ses recherches à l’université de Princeton où il introduit les notions d'hyper calcul par exemple. VIE ADULTE : Selon plusieurs historiens, le travail de Turing pour déchiffrer le code des transmissions allemandes permit de raccourcir la Seconde Guerre mondiale de deux ans mais cette partie est développée dans un autre article que vous trouverez dans la section histoire. Turing part en 1943 pour les États-Unis, en mission de liaison avec les cryptanalystes américains. Il y découvre les progrès des technologies électroniques et conçoit une machine à coder la voix, ayant pour nom de code « Delilah ». Il contribue à de nombreuses autres recherches mathématiques qui lui ont notamment permit de développer un brouilleur de radiophonie vers la fin de la guerre. De 1945 à 1947, il travaille au National Physical Laboratory, situé à Teddington au Royaume-Uni. Fin 1945, après avoir lu le rapport von Neumann qui décrit la structure générale d'un ordinateur et discute des méthodes de programmation, Turing rédige ce qui est sans doute le premier projet détaillé d'un ordinateur : l'ACE (Automatic Computing Engine) mais qui ne pourra être fabriqué à causes des complications techniques lui étant liés. À la rentrée 1948, il est appelé par Max Newman, son ancien professeur de logique à Cambridge et collègue à Bletchley Park, à l'université de Manchester où Max Newman dirige le développement de l'un des tout premiers véritables ordinateurs : Manchester Mark I. Turing travaille à la programmation de l'ordinateur. Vers l'intelligence artificielle : le test de Turing : Alan Turing continue parallèlement ses réflexions fondamentales réunissant la science et la philosophie. Dans l'article « Computing Machinery and Intelligence » (Mind, octobre 1950), Turing explore le problème de l'intelligence artificielle et propose une expérience maintenant connue sous le nom de test de Turing, où il tente de définir une épreuve permettant de qualifier une machine de « consciente » ; Turing fait le « pari que d'ici cinquante ans, il n'y aura plus moyen de distinguer les réponses données par un homme ou un ordinateur, et ce sur n'importe quel sujet ». Le programme de Joe Weizenbaum, ELIZA, écrit en 1966 et qui ne prend pas plus de trois pages de langage SNOBOL, sera le premier à donner l'illusion pendant quelques minutes de satisfaire au test de Turing. Condamnation En 1952, sa maison est cambriolé. Le voleur est arrêté et dénonce son complice, un ex-amant d'Alan Turing ouvertement homosexuel. Évènement qui n'aurait dû être qu'un fait divers a été médiatisé et poursuivi d'un procès, durant lequel ses faits de guerre ne pourront être révélée à cause du secret d'Etat, suite à des évènement d'espionnage par l'URSS par des homosexuels. Cet amant et Turing seront alors inculpé d'« indécence manifeste et de perversion sexuelle ». Turing aura donc le choix entre la prison et la castration chimique, solution qu'il choisira. Mort Le 8 juin 1954, dans l'après-midi, Turing est retrouvé par sa gouvernante, mort dans son lit, avec une pomme croquée sur sa table de nuit. L'autopsie conclut à un suicide par empoisonnement au cyanure, même si sa mère tenta d'écarter cette thèse. Le moyen d'ingestion du poison aurait été cette pomme qu'il aurait partiellement mangée (une légende tenace et démentie y voit l'origine du logo de la firme Apple), et qui aurait été préalablement imbibée de cyanure ; il n'existe pas de certitude à cet égard, la pomme n'ayant pas été analysée. Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alan_Turing https://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/01/28/alan-turing-l-interminable-rehabilitation-d-un-genie_4564537_4408996.html https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Alan_Mathison_Turing/147690 | |||
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| KC | Enigma et La Bombe de Turing | |
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ENIGMA par Charle Kraft La Machine Enigma, était l’arme secrète des Allemands. Une machine électromagnétique existant sous 13 différents modèles, elle a servi au chiffrement et au déchiffrement de l'information. Elle était facile à utiliser, transportable, et rapide. 2 passionnés Allemands de cryptographie, Arthur Scherbius et Richard Ritter, on crée Enigma pour le monde civil en 1923. Mais, Scherbius a vendu enigma à l'armée allemande en 1926 sans savoir qu’il serait utilisé par le régime Nazi. La partie mécanique d’Enigma est composée d’un clavier alphabétique, 3 rotors mobiles à 26 positions, et d'un mécanisme entraînant la rotation d’un ou de plusieurs rotors. Semblable aux vitesses décalées des aiguilles d'une montre, les 3 rotors ne tournent pas avec la même vitesse. Ensuite la partie électronique contient un tableau de connexion (unique aux modèles militaires), un circuit relié aux ampoules, un réflecteur, et enfin 26 ampoules pour chaque lettre de l’alphabet. Après avoir tapé une lettre sur le clavier un circuit relié à la lettre passe par les 3 rotors. Chaque rotor contient un câblage interne qui change la lettre qui rentre et qui sort. Après que la lettre passe par les 3 rotors, le réflecteur renvoie la direction du courant dans l’autre sens pour repasser le substituant par les 3 rotors. Des lettres différentes peuvent être chiffrées par la même lettre et la même lettre peut être traduite par plusieurs lettres différentes. De plus, le tableau de connexions permet à l'utilisateur de réarranger une paire de lettres choisis pour augmenter les possibilités de réglage. Selon le régime Nazi, cela a rendu Enigma une machine indéchifrable. Pour décoder le message, il faut réutiliser le même réglage de 3 chiffres (sur une boîte de 5) et même tableau de connexions de même modèle qui a envoyé le message. Au total il y avait 158,962,555,217,826,360,000 façons de régler la machine et les Allemands recevaient un nouveau réglage tous les jours. Mais, il y avait un grand défaut. Lorsqu’on appuie sur une lettre, la lettre transcrit n’est jamais la même. C’était à Turing de trouver un moyen d’exploiter ce défaut et déchiffrer ces messages. Sitographie:
LA BOMBE DE TURING par, Elias Boulahrouf La bombe de Turing est une machine de décryptage des messages d’Enigma capable de tester énormément de possibilités de codage à l’heure, équivalent au travail manuel de 10 000 personnes. Cependant, le code changeait toutes les 24 heures, ce qui était trop peu pour que la bombe décrypte le code. Mais alors comment la bombe peut-elle fonctionner ? En utilisant des mots dit “probables” (météo, salut nazi, élimination des lettres peu utilisés par la langue allemande), de plus Enigma a un gros problème : elle ne peut pas ressortir la lettre qui a été donnée au préalable sous peine de court-circuit. Par exemple si quelqu’un code “Bonjour”, il est impossible que la première lettre soit un B, un O pour la deuxième etc… On peut donc éliminer énormément de parties du message par substitution pour retrouver la clé. Une fois que l’on trouve une position possible, elle implique une série d'hypothèses qui sont représentées par ce que l’on appelle un menu. exemple de menu Il reste donc à trouver une configuration d’Enigma qui corresponde avec le menu. Et c’est là que la Bombe de Turing sert à transformer un travail manuel en industriel par un algorithme qui lit et écrit les combinaisons possibles et les envoie à un ruban cylindrique imitant le fonctionnement d’une machine à écrire permettant de les vérifier. Si le code est bon une lumière verte apparaît, si il est faux une lumière rouge apparaît, si il est neutre, une lumière blanche apparaît. machine expérimentale de Turing Ce processus aurait permis de faire avancer la guerre de 4 ans et de prendre un avantage considérable sur l’Axe. Sitographie :
https://www.apprendre-en-ligne.net/crypto/Enigma/bombe.html
https://www.youtube.com/watch?v=L5O04P2ASRc | ||
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| DC | Katherine Johnson | |
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Katherine Coleman Goble Johnson est née le 26 aout 1918 à White Sulphur Springs en Virginie Occidentale (1.1 ; 1.1), un Etat du sud dans une Amérique ségrégationniste et est décédée le 24 février 2020 à l’âge de 101 ans (2.1 ; 2.2). Elle était informaticienne afro-américaine, mais aussi physicienne, ingénieure en aérospatiale, mathématicienne, enseignante et a travaillé pour l’agence spatiale américaine NASA (3). C’était une vraie pionnière et héroïne de l’Amérique. (2.1 ; 2.2).
Enfance
Katherine Coleman est la cadette d'une fratrie de quatre frères et sœurs. Son père, Joshua Coleman, est bûcheron, fermier et travaille dans un hôtel. Sa mère, Joylette Coleman, est anciennement enseignante (4.1 ; 4.2). Elle intègre dès le collège l’association Alpha Kappa Alpha, une association créée par et pour les femmes afro-américaines (5.1 ; 5.2). Très intelligente et douée pour les mathématiques (6.1 ; 6.2), à 13 ans et avec plusieurs années d’avance Katherine obtient son diplôme de fin de lycée (7.1 ; 7.2). Puis elle intègre l'université d'État de Virginie-Occidentale. De nombreux professeurs la prennent sous leur aile, dont la chimiste et mathématicienne Angie Turner King et W.W. Schiefflin Claytor, troisième étudiant afro-américain à obtenir un doctorat en mathématiques (8.1 ; 8.2).
Parcours universitaire
En 1937 alors qu’elle a 18 ans, elle reçoit avec les plus grands honneurs à l’université d’état de l’ouest virginie ses diplômes en mathématiques et en Français. Elle devient alors professeure de mathématiques, de français et de musique dans une école publique primaire en Virginie (9.1 ; 9.2). Sélectionnée pour être la seule femme des trois premiers étudiants noirs à intégrer l’Université de Virginie-Occidentale, elle quitte son poste d’enseignante et entame le programme d’études supérieures en mathématiques. Mais en 1939, elle l’abandonne pour fonder une famille avec son premier mari, James Goble. Une fois que ses trois filles Constance, Joylette et Katherine ont grandi, Katherine se tourne à nouveau vers l’enseignement (10.1 ; 10.2).
Carrière à la NASA
N’ayant pas été satisfaite de l’enseignement, Katherine se tourne vers la recherche et les mathématiques bien qu’à l’époque, de domaine était difficile d’accès pour les femmes et les afro-américains. En 1952, elle apprend que la NASA (anciennement NACA National Advisory Committee for Aeronautics) recherche des mathématiciens pour le centre de recherche Langley en Virginie. Elle accepte le poste après qu’il lui soit proposé en 1953 (11.1 ; 11.2). Ce travail, où elle et les autres mathématiciens noirs étaient séparés de leurs collègues blancs, consistait à effectuer des calculs de vérification et à analyser les données d’essais en vol et à enquêter grâce à la boite noire sur un accident d'avion entre autres (12.1 ; 12.2). Grâce à sa curiosité et son talent, Johnson est vite affectée à la division de recherche en vol de Langley. En 1956, son mari James Goble décède d’une tumeur au cerveau (12.1 ; 21.2).
En 1958, après la reformulation de la NACA en Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace (NASA), elle travaillait en tant que technologue en aérospatiale (13.1 ; 13.2). En 1959, elle se mariera à James A. Johnson qui a été sous-lieutenant dans l'armée et ancien combattant de la guerre de Corée. Elle et son mari ont six petits-enfants et onze arrière-petits-enfants (14.1 ; 14.2).
Au printemps 1961, Johnson participera à l’envoi dans l’espace du premier astronaute américain Alan Shepard (15.1 15.2). L’année suivante, avant que John Glenn devienne le premier homme à être envoyé en orbite, il demandera à ce que les calculs effectués par le nouvel ordinateur d’IBM (16) soit vérifié par Katherine en personne “Si elle dit qu’ils sont bons, alors je suis prêt à partir". Elle mettra deux jours à reprendre les calculs, la mission sera réalisée avec succès (15.1 ; 15.3). On lui doit également les calculs ayant permis de déterminer la trajectoire du vol Apollo 11 qui a permis à Neil Armstrong (17) d’être le premier Homme à marcher sur la lune en juillet 1969 (18.1; 18.2). L’année suivante, après l’abandon de la mission Apollo 13 elle contribue à ce que l’équipage reviennent sain et sauf sur Terre. (19.1; 19.2). Elle travaillera par la suite sur le programme de la navette spatiale et également sur les plans pour une mission Mars (20.1; 20.2). Elle prendra sa retraite en 1986 après trente-trois ans à la NASA (21.1; 21.2).
Une époque de ségrégation raciale
Katherine Johnson restera une véritable figure pour les femmes, mais également pour la communauté noire. Ses calculs ont permis aux Etats-Unis de conquérir la Lune. Pourtant, la mathématicienne devait faire face à une époque de ségrégation raciale. Elle dû travailler à l'écart de ses collègues blancs, à un poste de colored computer (« ordinateur de couleur ») avec des douzaines d’autres mathématiciens noirs avant sa réaffectation à la division de Langley (22.1 ; 22.2).
Médailles
En 2015, Katherine Johnson reçoit des mains du président Barack Obama, la médaille présidentielle de la Liberté, l’une des plus hautes distinctions civiles des Etats-Unis qui la fait sortir de l’ombre (22.1 ; 22.2).
Elle est une grande figure Afro-américaine dont la carrière a inspiré le film “Les figures de l’ombre”, sorti en 2016 et nommé trois fois aux oscars. C’est un film adapté du livre de Margot Lee Shetterly intitulé Hidden Figures qui raconte la contribution trop souvent oubliée des femmes noires dans la conquête américaine de l’espace (23.1 ; 23.2).
En 2019, elle obtient la médaille d’or du Congrès par le Congrès des Etats-Unis (24.1 ; 24.2).
Hommages
L'agence spatiale pour laquelle la scientifique a travaillé à partir de 1953 a choisi de baptiser son nouveau centre de recherche dans le complexe de Langley, en Virginie, “Centre de recherche informatique Katherine G. Johnson” en son honneur. Une jolie manière de rendre hommage à cette grande femme (25.1 ; 25.2).
La NASA a dédié une installation en l'honneur de la célèbre icône de la NASA: The Katherine Johnson Independent Verification and Validation (IV&V) Facility, installé à Fairmont, Virginie-Occidentale dont la cérémonie de changement de nom et d’inauguration a eu lieu le 2 juillet 2019. Un bâtiment qui se charge de la sécurité et plus globalement du bon déroulement des missions de haute importance de la NASA (26.1 ; 26.2 ; 26.3).
Notre pionnière est décédée le 24 février 2020 comme l’a annoncé le patron de la NASA : “ Notre famille de la NASA est triste d’apprendre la nouvelle que Katherine Johnson est décédée ce matin à l'âge de 101 ans. Elle était un héros américain et son héritage de pionnier ne sera jamais oublié...” (27.1 ; 27.2).
Après le décès de K. Johnson, légende de la NASA, l’administrateur Jim Bridenstine déclare : “ La NASA est profondément attristée par la perte d'un leader de nos jours de pionnier, et nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille de Katherine Johnson. Mme Johnson a aidé notre nation à élargir les frontières de l'espace alors même qu'elle faisait d'énormes progrès qui ont également ouvert des portes aux femmes et aux personnes de couleur dans la quête humaine universelle d'exploration de l'espace. Son dévouement et ses compétences en tant que mathématicienne ont contribué à mettre les humains sur la Lune et, auparavant, ont permis à nos astronautes de faire les premiers pas dans l'espace que nous suivons maintenant lors d'un voyage vers Mars. Sa Médaille présidentielle de la liberté était une reconnaissance bien méritée. " (28.1 ; 28.2).
Auteurs et autrices :
Dari Machitaka Saila
Davranche Chloé
Delafosse Flavie
Diallo Maimouna
Dossou Raphael
Bibliographie :
1.1 Katherine Johnson Biography | NASA
1.2 Katherine Johnson : une héroïne méconnue de la conquête spatiale (gralon.net)
2.1 https://kidiscience.cafe-sciences.org/articles/katherine-johnson-qui-etait-elle/
3 https://www.nasa.gov/image-feature/its-black-hole-friday
4.1 https://www.jesuismort.com/tombe/katherine-johnson#biographie
4.2 https://boowiki.info/art/mathematiciens/katherine-johnson.html
5.2 https://fr.wikipedia.org/wiki/Katherine_Johnson
6.1 Katherine Johnson : une héroïne méconnue de la conquête spatiale (gralon.net)
6.2 Katherine Johnson | Biography & Facts | Britannica
7.1 Katherine Johnson, une figure de la Nasa sortie de l'ombre - Sciences et Avenir
7.2 Katherine Johnson Biography | NASA
8.1 https://boowiki.info/art/mathematiciens/katherine-johnson.html
8.2 https://www.jesuismort.com/tombe/katherine-johnson#biographie
9.1 Katherine Johnson. Biographie, carrière, son héritage, la vie privée (boowiki.info)
10.1 https://lafilledanslalune.fr/katherine-johnson-figure-de-lombre-de-la-nasa/
10.2 https://www.jesuismort.com/tombe/katherine-johnson#biographie
11.1 http://wikimonde.com/article/Katherine_Johnson
12.2 https://fr.swashvillage.org/article/katherine-g--johnson-biography
13.1 http://wikimonde.com/article/Katherine_Johnson#cite_note-Jim_Hodges-14
13.2 https://fr.swashvillage.org/article/katherine-g--johnson-biography
14.1 http://wikimonde.com/article/Katherine_Johnson
15.2 https://en.wikipedia.org/wiki/Alan_Shepard
16 IBM : https://www.ibm.com/fr-fr
17 Neil Armstrong : Biography of Neil Armstrong | NASA
18.2Katherine Johnson : une héroïne méconnue de la conquête spatiale (gralon.net)
19.1 :Katherine Johnson : une héroïne méconnue de la conquête spatiale (gralon.net)
19.2 : Katherine Johnson. Biographie, carrière, son héritage, la vie privée (boowiki.info)
20.1: Katherine Johnson, pionnière de la course à l’espace – L'Histoire par les femmes
20.2: Katherine Johnson. Biographie, carrière, son héritage, la vie privée (boowiki.info)
21.1 :Katherine Johnson Biography | NASA
21.2Katherine Johnson | Biography & Facts | Britannica
24.2 : https://share.america.gov/fr/les-figures-de-lombre-de-la-nasa-recoivent-la-medaille-dor-du-congres/
25.2: https://fr.wikipedia.org/wiki/Katherine_Johnson
26.1: https://www.nasa.gov/feature/goddard/2019/west-virginia-nasa-facility-renamed-after-agency-icon
26.2: https://www.cite-espace.com/actualites-spatiales/katherine-johnson/
27.2: https://www.nasa.gov/content/katherine-johnson-biography
28.1: https://www.nasa.gov/feature/nasa-administrator-statement-on-passing-of-katherine-johnson
Images:
Photo de Katherine Johnson: "Katherine Johnson, Mathematician" by US Department of State :
· Par US Department of State :
· Licence: CC BY-NC 2.0. https://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.0/
· photo credit : NASA
Photo de Katherine, son mari et Obama :
· Par NASA HQ PHOTO : https://www.flickr.com/photos/35067687@N04/23204580911
· Licence: CC BY-NC-ND 2.0. https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/ http://www.nasa.gov/audience/formedia/features/MP_Photo_Guidelines.html
· Photo Credit: (NASA/Bill Ingalls)
Photo de célébration du film “Hidden Figures”:
· Par NASA HQ PHOTO : https://www.flickr.com/photos/35067687@N04/30721981814
· Licence: CC BY-NC-ND 2.0. https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/ http://www.nasa.gov/audience/formedia/features/MP_Photo_Guidelines.html
· Photo Credit: (NASA/Bill Ingalls)
Photo de la lune:
· Auteur : DELAFOSSE Flavie
· Non libre de droits.
Deuxième photo de Katherine :
· Par NASA's Marshall Space Flight Center : https://www.flickr.com/photos/nasamarshall/49580028432/
· Photo Credit NASA/David C. Bowman
· Licence : CC BY-NC 2.0. https://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.0/ https://www.nasa.gov/multimedia/guidelines/index.html | ||
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| BL | Margaret Hamilton | |
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Margaret Hamilton : conquête de la programmation  Margaret Hamilton est une scientifique Américaine née en 1636. En 1958, elle obtient une licence de mathématiques à l’université Earlham College, elle à alors 21 ans. En 1960 elle intègre le MIT (Massachusetts Institute of technology) où elle travaille comme programmeuse pour soutenir financièrement son mari dans ses études de droit à Harvard.(1,2) Au sein de son unité de recherche, elle développe des programmes de prévision météorologique et de détection d’avion pour l’armée américaine. Elle souhaite ensuite reprendre ses études. Cependant elle refusera une bourse pour un doctorat en mathématiques pures pour travailler à la NASA au laboratoire Draper sur la mission Apollo en 1638.(3,4) Révolution informatique et exploration spatiale. A la NASA sa mission est de créer les logiciels des modules de commande et d'alunissage pour les missions Apollo. A l’époque, les programmes des ordinateurs étaient imprimés à la main sur des fils de cuivre par des femmes appelées les “little old ladies”. Ce mode de programmation utilise le code binaire : lorsque le fil passe dans le cercle magnétique, cela correspond à un 1 et quand il passe autour il s’agit d’un zéro. Il y a une partie de ce code qui est permanente et l’autre qui est effacable. Ces plaques de cuivre sont ensuite embarquées dans les ordinateurs du module spatial. Il y a un ordinateur dans le module Eagle qui alunira et un dans le module qui fait le trajet entre la Terre et la Lune.(5,6) En 1965, elle devient responsable de l’équipe. Margaret passe la majeure partie de son temps au travail où elle emmène même sa fille avec elle lors des weekend. Lors d’une de ces journées, sa fille joue avec les boutons du programme et pousse le bouton PO1. Cette commande provoque l'atterrissage alors que le test simule un vol. Tout s'arrête et les DATAs sont supprimés. Margaret propose alors à ses supérieurs de rajouter un code qui empêche la sélection de cette commande lors d’un vol. On lui répond qu’il est inutile de le faire car les astronautes sont entraînés et ne font pas ce genre d’erreur. Or en 1968 lors de la mission Apollo 8 cette même situation arriva et Margaret dû expliquer à Jim Lovell, l’astronaute à bord, comment reprogrammer les données de l’ordinateur. (7,8)
Elle révolutionna la programmation et inventa l’informatique moderne en inventant la priorisation des tâches. Cette invention majeure permet à l’ordinateur de classer les calculs et les tâches à réaliser puis de donner la priorité à certaines actions. Ce programme permet, dans le cadre de l’exploration spatiale, d’éviter la surchauffe lors de l'alunissage par exemple. (9,10) Elle pose ainsi les bases de l’informatique moderne un monde encore aujourd’hui très masculin qui à cependant connu de grandes avancées grâce à une femme. Après la NASA Elle quitte la NASA en 1970 puis fonde et dirige deux entreprises de programmations en 1976.(11,12) Elle reçoit plusieurs prix pour ces découvertes :
En 2019, Google lui rend hommage pour les 50 ans de l’alunissage d’apollo 11 en créant son portrait avec des miroirs solaires. (13,14,15,16) ‘When I first got into it, nobody knew what it was that we were doing. It was like the Wild West.’ — Margaret Hamilton (17) Sources
image 1 https://www.flickr.com/photos/repsol/49496587657 lien CC : https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/ image 2 https://pxhere.com/fr/photo/1142494 lien CC : https://creativecommons.org/licenses/publicdomain/ | ||
