Ce n’est pas la première fois qu’une équipe tente de fabriquer un micro robot pour l’implanter dans le cerveau. Mais les contraintes imposées furent trop grandes pour bien des scientifiques pour ce qui semblait jusqu’alors être un El-Dorado robotique. Mais la prouesse est là et elle vient d’une équipe du brillant Elon Musk(1), égérie du scientifique devenu homme d'affaires. Neuralink c’est un objectif tiré des épisodes les plus fantaisistes de Black MirrorTM ou des pires dystopies Orwelliennes, réunir l’intelligence artificielle et le cerveau humain. Neuralink se base sur l’utilisation d'électrodes (2), c'est-à-dire d’un micro fil conducteur d’un signal électrique. Ce fil est capable de capter ou d’émettre un signal. La finesse de l’électrode, au sens propre comme figuré, en fait une arme parfaite pour une utilisation cérébrale. Car oui, le manque de place entre notre tendre encéphale et notre boîte crânienne (3) est plus que limité pour y injecter un micro robot capable de centraliser un réseau de 3000 électrodes (4). L’innovation de Neuralink concerne les matériaux utilisés qui sont à la pointe des avancées de la science des polymères. Cette flexibilité moléculaire permet alors une versatilité et une adaptabilité géométrique du micro-robot et de ses électrodes pour des régions spécifiques du cerveau. La technologie d’Elon musk et de son équipe est en fait moins une technologie révolutionnaire qu’un tour de force ingénierique. Neuralink est sans doute le précurseur d’une ère nouvelle, celle où la frontière entre le mystique cérébrale et l’absolu robotique n’est plus que l’illusion d’un vague musc lointain.
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