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Data center sous marin

by Denize Baptiste - sábado, 19 de diciembre de 2020, 08:25
 

Université  d'Angers 

BESSENONEAU Floriane

DENZE Baptiste 

FRAPPIER Clément

 PAYET Léhane

ROYER Antonin

SIMON Noémie

Big data

 

Vers un data center plus vert : Le data center sous marin

Depuis l’apparition d’internet et des sites de stockages, de drive, de courriers électroniques ou encore de streaming, les datacenters sont plus que primordial et permettent le bon fonctionnement du web. Cependant leur consommation en électricité est très importante. Ils ont besoin d’énergie pour fonctionner mais aussi pour être refroidis. En effet 40% de l’énergie consommée par les datacenters est utilisée pour diminuer les températures élevées causées par la chaleur qu’ils émettent. Les systèmes de refroidissement sont donc gourmands en énergie et ont un impact direct sur l’environnement par l'émission de gaz à effet de serre. Les datacenters sont donc pointées du doigt par les organisations défendant l’environnement. Il est alors urgent de développer et de mettre en place des méthodes qui dans le futur pourront faire baisser la pollution émis par les datacenters.

Une des solutions des plus novatrice est encore en phase de test. Vous pourrez retrouvé d’autre solution dans l'article suivant "Les green data centers".Elle montre des avantages tout à fait remarquable. En effet l’idée de data center sous- marin est apparue en 2018 sous le nom de projet Natick par Microsoft.Ce caisson de 864 serveurs, soit 12 mètres, a été plongé à 35 mètres de profondeur au large de l’Écosse. Il représente une quantité de stockage de 27,6 pétaoctets, jugée suffisante par la multinationale pour sa phase de test. (1)(2)

Le but étant de baisser drastiquement la consommation électrique due au refroidissement des data center.

Les procédés, afin d’aboutir au résultat voulu, sont les suivants : un data center pour être viable ne doit pas souffrir de la corrosion et doit maintenir sa température entre 20 et 25°C qui doit surtout être constante.

C’est là que le rôle de l’eau intervient en tant que refroidisseur.

En effet, le stabiliser au fond de l’océan permet d’avoir une température qui garde une constance importante dû aux conditions météorologiques quasi immobiles à cette profondeur.

L’eau reste donc à la température idéale tout le long de l’année. Grâce à cette révolution le taux de défaillance d’un data center sous-marin ne pointe qu’à 12% , ce qui

est plutôt faible compte tenu du taux lourd des data- center terrestre. (2)(5)

« Au premier coup d’œil, nous avons pensé qu’il y avait un grand écart entre les centres de données et les sous-marins, mais en réalité ils ont beaucoup de synergies » (6)

Le Cyana est un sous-marin de poche habité de l'Ifremer. La photo a été prise lors d'une exposition à l'Océanopolis de Brest.  (1)  

L’idée des data center sous marin on pu être inspiré grâce aux multiples technologie sous marine déjà existantes. En effet les câbles ayant pour but d’amener internet d’un espace un a un autre ou encore les sous marin sont des idées inspirante pour les data center.

Malgré tout, des problèmes subsistent encore. Le moindre souci sur le data center qui doit être corrigé par l’homme entraîne des moyens financiers importants. Les techniciens doivent pouvoir plonger à cette profondeur et être capables de régler le problème assez rapidement (2)(4)

L’impact environnemental : Un problème qui n’en est pas un !

(2).   En effet la question est légitime. Mais il faut reconnaître que ces data-center n’ont pas apporté de problème écologique du tout a l’échelle de ce data center. Le nombre de crevettes dans cette zone a augmenté grâce à la création d’un micro-écosystème autour de ce caisson. Malgré tout la chaleur que ce data center dégage est minime et si plus de data center était plonger dans l’océan l’impact serai peut être néfaste pour les écosystèmes.

L’Écosse étant particulièrement connue pour sa pêche à la crevette a pu en tirer un avantage aussi jusqu’à maintenant. (1) ( cours du Pr J.Fleurence à l’université de Nantes )

Néanmoins il ne s’agissait que d’une phase de test. Des data center plus volumineux et plus nombreux ne seraient-ils pas plus problématique pour le milieu marin ?


SOURCES :

  1. https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/informatique- microsoft-experience-data-center-sous-eau-reussite- totale-61458/

  2. https://www.comptoir-hardware.com/actus/business/42413-2- ans-plus-tard-le-data-center-sous-marin-de-microsoft-refait- surface-un-succes-.html

  3. https://www.lebigdata.fr/microsoft-data-centers-sous-marins

  4. https://www.youtube.com/watch?v=nP0dmFgWiOw 2)

  5. https://www.bbc.com/news/technology-54146718

  6. https://www.silicon.fr/le-cloud-au-fond-de-locean-microsoft-deploie- un-datacenter-sous-marin-210777.html

IMAGES :


Lien : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ifremer_- _Cyana.jpg  (1)

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Author = 2005 Jérome SAUTRET 

Lien : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Langostinos-rafax.JPG (2)

 Auteur : Rafael Ortega Díaz

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